Rémi Gauvin roule avec l’Altitude depuis 2015, découvrant au passage tous les ajustements et les mises à niveau qui lui ont été apportés. Aujourd’hui, à l’aube de la saison 2024, il se lance sur l’Altitude entièrement redessiné – l’un des plus gros changements que ce vélo ait connus depuis sa conception. Malgré le peu de temps passé sur le nouveau modèle avant le tournage, Rémi s’y est adapté rapidement, et a pu facilement présenter sa rapidité et son style personnel dans Tessellation, tourné dans sa ville natale de Squamish ainsi qu’à Kamloops, en Colombie-Britannique.
Combien de temps as-tu passé sur le vélo avant le début du tournage?
Pas beaucoup. Je pense que j’ai eu deux ou trois jours de descentes avant de recevoir l’appel pour le tournage. J’ai apporté des modifications tout au long des premiers jours. Heureusement, nous avons commencé près de chez moi, à Squamish, donc j’ai pu retourner à la maison et ajuster le vélo pour la journée suivante.
L’adaptation a-t-elle été rapide? Quelle a été ta première impression?
Le vélo m’a fait une bonne première impression. D’emblée, deux choses m’ont frappées : le vélo est beaucoup plus stable que ceux de la génération précédente, et sa courbe de suspension permet de mettre plus de poids sur la roue avant tout en restant réactive.
Quels commentaires avais-tu donnés à l’équipe d’ingénieurs concernant les générations précédentes de l’Altitude? Le vélo était-il à la hauteur de tes attentes?
J’avais quelques commentaires. Le premier portait sur les tailles. J’ai vraiment insisté pour qu’on réduise l’écart entre les tailles. J’aurais voulu une taille entre moyen et grand : « moyen-grand », peut-être? Ça n’est pas arrivé, mais Rocky a tout de même ajouté les cuvettes d’ajustement de la portée (+/- 5 mm), qui permettent de modifier la taille du vélo avec précision. Selon moi, c’est un avantage énorme pour assurer une rapidité et un ajustement optimaux. J’ai aussi suggéré une courbe de levier avec plus de support en début de course et un peu moins de progression, deux éléments parfaitement accomplis par l’équipe de recherche et développement.
Tu as étrenné ton vélo dans ta ville et à Kamloops : dirais-tu que ça compte aussi comme de l’entraînement?
Non, pas du tout, haha! Le tournage n’a rien à voir avec l’entraînement, mais c’est très amusant!
Quel a été ton plus beau moment durant le tournage?
J’aime beaucoup côtoyer toute l’équipe de production. Travailler avec Brody et son équipe était vraiment super, et Margus est toujours de bonne compagnie. Beaucoup de rires et de blagues idiotes en attendant dans le bois que la lumière soit bonne. C’est cool de travailler avec une équipe qui a une vision claire et qui essaie de réaliser un produit de qualité.
L’équipe de tournage a adopté une approche artistique, ce qui demande des plans techniques. Quel plan a demandé le plus de prises?
Je ne sais pas lequel a nécessité le plus de prises, mais le lever de soleil à Kamloops a probablement demandé le plus de travail. Nous avons été retardés en chemin par un train, donc nous sommes arrivés un peu plus tard que prévu. Quand la durée d’ensoleillement est limitée, il faut vraiment se dépêcher, et la section de sentier où nous tournions demandait une bonne remontée chaque fois. On a carrément refait le même sentier avec le drone au-dessus de nos têtes jusqu’à ce que la lumière ne soit plus assez bonne.