Présentation du nouvel Instinct : entretien avec le photographe Margus Riga

Introducing the new Instinct: Q&A with photographer Margus Riga

Depuis plus de dix ans, Margus, véritable légende de l’industrie, est un maillon essentiel de la photographie captivante de Rocky Mountain. Évidemment, c’est à lui que nous avons demandé en premier de réaliser la séance photo du nouvel Instinct, et il s’avère qu’il avait déjà un lieu en tête. Passionné des aventures de plusieurs jours, Margus avait déjà passé trois jours il y a deux étés en compagnie de Sam Schultz dans les montagnes de la Chilcotin pour la campagne de l’Element, alors pourquoi ne pas répéter l’expérience?

Pour fêter l’arrivée officielle de Margus dans l’équipe Rocky Mountain et le lancement du nouvel Instinct, nous lui avons posé quelques questions :

Que pensez-vous de l’expression « se faire Riga‘d »?
 

« C’est étrange de voir son nom de famille utilisé dans une expression comme ça. Surtout lorsqu’il s’agit de se faire duper de la pire des façons qui soit. J’adore ça. »

Sam, en plein milieu de la séance photo Element dans les Chilcotins, découvre pour la première fois ce que signifie se faire « Riga'd ».


La photographie est-elle le principal vecteur de ces aventures épiques qui vous plaisent tant?

« La photographie, c’est la raison pour laquelle nous avons commencé à faire ces aventures et c’est ce qui les finance. L’un ne va pas sans l’autre. En tout cas pour moi. »

Margus aux outils.

Qu’avez-vous contre le gruau?
 

« C’est la texture et le fait qu’il faille ajouter quelque chose de sucré pour que ce soit mangeable. »

Margus à mi-chemin d'une boîte de sardines : l'inspiration derrière notre vidéo de lancement d'Instinct (Sardines and Singletrack).

Pourquoi avoir choisi Toby Creek pour le lancement de l’Instinct?
 

« Un ami m’a montré des photos de Toby Creek à l’époque. C’était une photo de lui en train de dévaler une haute crête alpine. Ça m’a rappelé mon lieu de randonnée favori, les montagnes de la Chilcotin, qui sont toutefois beaucoup plus imposantes. J’y suis allée pour la première fois il y a seulement deux ans, et mes attentes ont été dépassées en tous points. C’est désormais mon lieu de randonnée préféré en Colombie-Britannique. »

L'équipe descend d'une des nombreuses crêtes alpines avant la tombée de la nuit.

Que trouverait-on dans votre sac lors de ces aventures, autre que le matériel de photographie?

« Nourriture, vêtements, tente, sac de couchage, matelas de sol, lampe frontale, pièces de vélo, outils, deux chargeurs portatifs, un téléphone, une brosse à dents et du dentifrice, quelques pansements, des sangles de ski, un drone et peut-être une cigarette (cela dépendra du niveau de Riga). C’est beaucoup de bagages. En fait, je dois faire entrer le contenu d’un gros sac de sport dans un minuscule sac à dos ultraléger. Ça m’épate à chaque fois. »

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Quel est votre premier souvenir d’une aventure à vélo?

« C’était dans les montagnes de la Chilcotins dans les années quatre-vingt-dix. Nous sommes partis de Whistler (à quatre) dans une Ford Escort déglinguée. Nous avons campé au site de camping de Jewel Bridge et, le matin, nous avons tracé une ligne dans la terre pour marquer le départ et l’arrivée. Dix heures plus tard, nous avons de nouveau franchi la ligne du côté opposé. J’étais rendu accro. »

Le paysage semblable à Mars de la chaîne de montagnes des Chilcotins. Pas étonnant que cela attire continuellement les gens.

Qu’est-ce qui vous incite à revenir?

« Le fait qu’un jour mon corps ne pourra plus supporter ces aventures. D’ici là, je continuerai. »


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