En 2022, une commotion cérébrale l'a écarté le jour de son début prévu à Red Bull Rampage. Cette année, il est de retour sur la liste de départ, plus motivé que jamais à retrouver le désert.
Mais le retour d'Alex en Utah n'est pas qu'une question de rédemption. Dans la nouvelle série de Rocky Mountain "Love the Ride", nous plongeons dans la vie d'Alex, un rider qui vit et s'entraîne hors réseau dans une ville isolée de Colombie Britannique. Son gym local se trouve dans une ancienne église (avec des vitraux), il se rend en ville en bateau, et son entraînement à vélo se déroule sur sa propre collection de sentiers et de sauts qu'il partage avec son voisin et collègue Freerider, Kurt Sorge. Il existe de nombreuses façons d'atteindre le sommet, mais voici comment Alex le fait.
Avec : Alex Volokhov
Fimé et monté par : Sebastien Berthiaume
Remerciements particuliers : Sophie Volokhov and Kootenay Health
Q : Qu'est-ce qui te plaît le plus dans la vie "hors réseau" à Nelson, en C.-B. ?
R: C'est la simplicité qui m'attire. Tout ce qui concerne la maison est simplifié. Il y a beaucoup plus de tâches quotidiennes, mais c'est très gratifiant à la fin.
Q : Les trajets en bateau et les tâches à la maison finissent-ils par devenir fatigants ?
R: Eh bien, jusqu'à présent, nous vivons ici depuis seulement un an. Peut-être pose moi cette question dans 5 à 10 ans, haha !
Q: Quelle a été ta routine quotidienne ces dernières semaines en préparation de Rampage ?
R: Étirements, gym, vélo, une sorte de tâche maison pour se préparer à l'hiver, vélo à nouveau, puis peut-être sauna. Quelque chose comme ça.
Q: Quand as-tu su que tu voulais des animaux de compagnie et comment ont-ils changé ton quotidien ?
R: J'ai grandi avec des chiens et j'en ai toujours voulu un depuis que j'ai déménagé. Mais louer une maison et avoir des animaux est compliqué, alors dès que nous avons acheté notre propre maison, nous savions que c'était le moment. C'est certainement assez prenant d'emmener un chiot partout, mais c'est temporaire. Il sera bientôt un chien de maison !
Q: Descendre vers le désert doit être stressant, surtout après la grosse chute de l'année dernière. Comment restes-tu mentalement fort, positif et et prêt à te racheter ?
R : C'est à la fois oui et non. La chute de l'année dernière était difficile, mais je savais que j'avais fait une bonne descente. J'essaie simplement de rester positif, de beaucoup rouler et de rester en forme et en bonne santé.
Q: Comment as-tu découvert le vélo à Nelson ?
R: La communauté de cyclistes locaux ici est très solide et en bonne santé, et cela depuis longtemps. Il y a tellement de passionnés qui aiment ce sport et le partagent les uns avec les autres. C'est difficile de ne pas s'y intéresser en grandissant ici.
Q: Qui étaient tes plus grandes sources d'inspiration dans le monde du VTT, en particulier en freeride, quand tu étais jeune ?
R: Tous les pros locaux, Robbie Bourdon, Mike Kinrad, Joe et Evan Schwartz, Garret Buehler, et bien sûr Sorge. Ils ont ouvert la voie et montré que l'on peut réussir en venant d'une petite ville.
Q: Comment la pratique du VTT à Nelson se compare-t-elle à l'Utah et te prépare-t-elle pour Rampage ?
R: Honnêtement, c'est assez similaire. Raide, exposé et instable. Il y a juste quelques arbres et racines de plus ici.
Q: À quoi as-tu le plus hâte pour l'événement de cette année ?
R: Passer du temps avec un tas d'amis proches, creuser une belle ligne, et créez des souvenirs inoubliables en traversant la zone d'arrivée.
Q: Quelle a été l'inspiration derrière la peinture personnalisée du cadre de cette année ?
R: Mon Ski-Doo Scandic de 1996. C'est une bête, mec !
Q: Des remerciements spéciaux ?
R: Ma femme Sophie pour me supporter, mes parents, Kurt et Chiara, ainsi que toute la communauté de VTT à la maison. Et un grand merci à tous mes sponsors d'avoir réalisé ce rêve : Rocky Mountain, ION, SR Suntour, Giro, Industry Nine, FSA, Hopetech, Evoc, Schwalbe, Kootenay Health, The Sacred Ride. Much love!