THUNDERBOLT

Passage nord-est

Passage nord-est

L’automne dernier, un groupe d’athlètes, d’ambassadeurs et d’amis de Rocky Mountain a pris la route pour aller découvrir certains des meilleurs centres de vélo du Québec et du Nord-Est des États-Unis. Tous équipés du nouveau Thunderbolt, nos riders étaient prêts à s’attaquer aux sentiers pour lesquels le vélo a été pensé. En effet, conçu pour les montées techniques, mais avec assez de puissance pour les terrains accidentés, le Thunderbolt est l’outil parfait, rapide et maniable, pour exceller dans des sentiers exigeants.

C’est impressionnant, ce qu’on a le temps de faire pendant une longue fin de semaine quand on a une équipe solide. Peter Ostroski, membre de notre équipe des Enduro World Series, sa sœur Sophie et Sean Rudzinsky, représentant Rocky Mountain, ont traversé la frontière pour rejoindre les Canadiens Christian Gauvin, Kevin Simard et Ian Hughes. Christian vit à Bromont et est un athlète de Rocky Mountain depuis 10 ans. Kevin, quant à lui, est avec Rocky Mountain depuis 5 ans, tandis qu’Ian est un entraîneur au Centre National de Cyclisme de Bromont (CNCB). Une fois tout le monde prêt pour la fin de semaine, on se dirige au premier arrêt : la Vallée Bras-du-Nord.

« Je n’en revenais pas de voir à quel point je pouvais pousser le Thunderbolt dans les descentes et quand même gravir les pentes en un rien de temps. Sa nature vive en fait un vélo tout léger et facile à conduire. Sa maniabilité et son accélération rapide m’ont permis d’user de créativité pour prendre d’assaut les descentes. » – Peter Ostroski

Les sentiers pleins de surprises de l’Est du Canada et du Nord-Est des États-Unis demandent de l’agilité, de la concentration et des ajustements rapides et précis. Souvent dans l’ombre des sentiers emblématiques du Nord-Ouest du Pacifique et de la légendaire nature sans fin de la Colombie-Britannique, l’autre côté de notre continent semble souvent négligé. Il offre pourtant d’innombrables pistes simples techniques aux segments rocheux intimidants, où il faut rouler avec précision et sans hésitation.

Lors de la conception du nouveau Thunderbolt, nous avons élevé son débattement arrière (130 mm), augmenté la rigidité de son cadre et diminué son rapport de suspension. Nous avons également ajouté en option la plateforme de notre édition BC, dont l’amortisseur allongé procure un débattement arrière de 140 mm. Autant le Thunderbolt régulier que l’édition BC sont munis du système de réglages multiples RIDE-9MC qui vous permet d’ajuster les caractéristiques de la géométrie et de la suspension afin d’être prêt à affronter n’importe quel sentier.

Christian y va à fond pendant toute l’année : il affronte le vrai hiver canadien en Fat Bike, puis l’été, il est en compétition de cross-country ou d’enduro. Il donne également un coup de main lors d’activités démos et d’événements de vélo locaux. Il vit à Bromont, juste à côté des sentiers, un endroit où le monde du vélo de montagne est bien ancré. Avec beaucoup de passion, les membres de la communauté ont contribué à faire avancer le sport grâce au bénévolat, à des collectes de fonds et à leur engagement.

« Nous avons une équipe d’aménagement des sentiers vraiment solide ici à Bromont, et les riders talentueux ne manquent pas! Les responsables de l’aménagement sont tellement passionnés par le vélo; selon moi, c’est leur engagement personnel tant pour l’aménagement que pour le vélo qui rend nos sentiers si agréables! » – Christian Gauvin

Rocky Mountain collabore avec les gens de la Vallée Bras-du-Nord depuis la création de leur tout premier sentier de vélo de montagne en 2007. Leurs sentiers sont développés grâce à un programme unique s’adressant aux jeunes à risque : ils travaillent par groupe de 10 sur une période de près de 6 mois pendant laquelle ils sont responsables de l’aménagement et de l’entretien de tous les sentiers. L’idée, c’est que le travail à l’extérieur peut servir de thérapie, et qu’un lien avec la nature les aide à développer des compétences et leur confiance en soi. Les gestionnaires dévoués du programme établissent un réseau qui représente vraiment ce qu’est le vélo de montagne au Québec, avec des sentiers qui stimulent la créativité. Le réseau croît rapidement, et pour cause!

« Nous sommes vraiment chanceux de pouvoir faire du vélo et travailler dans un aussi bel endroit. Nous avons de tout, des sentiers fluides aux pistes classiques et techniques typiques du Québec. Nous avons développé un réseau adapté aux caractéristiques naturelles de son environnement. C’est plutôt épique ici! » – Mathieu Dupuis-Bourasssa, directeur des opérations de la Vallée Bras-du-Nord

« J’adore à quel point tous les gens responsables de l’aménagement des sentiers travaillent pour faire grandir notre sport au Québec. Il y a tellement d’excellents réseaux à proximité : comme riders, nous avons pratiquement une infinité de choix! » – Christian Gauvin

Peter Ostroski a grandi dans le New Hampshire, et après un passage de six ans en Alaska, il est retourné vivre dans le Nord-Est, à Burke, au Vermont. Il est membre de notre équipe des Enduro World Series depuis le début, quand il a fait partie de la première équipe Altitude avec Kevin Soller et Jesse Melamed dans ses jeunes années. Mais sa relation avec Rocky Moutain a commencé avant ça, lorsqu’à 12 ans, il est monté sur son premier Rocky Mountain, un Instinct XS dont il se souvient avec tendresse en l’appelant le « vélo de ses rêves ». Peter est reconnu pour sa précision ultra rapide ainsi que sa puissance de pédalage, deux qualités qu’il a développées en poussant à fond dans la compétition cross-country sur les sentiers techniques près de chez lui.

Les sentiers du Québec et du Nord-Est des États-Unis ne reçoivent pas la même attention que ceux de la côte Ouest du continent, mais les choses semblent tout de même aller pour le mieux. Les centres de vélo de montagne ont développé une culture unique qui contribue à l’édification de notre sport d’une manière significative. Les sentiers, quant à eux, offrent tout ce qu’on peut désirer…

« Les montagnes ne sont pas aussi hautes que dans les Alpes ou en Colombie-Britannique, mais elles ne sont pas ennuyeuses. Quand on sait où aller, on trouve des sentiers étroits sur des terrains pentus plutôt difficiles. » Peter Ostroski